Nouvelles Directives - Sortie : 04/03/2016
Album – Autoproduction – Studio Le Zebre – Besançon – 7 titres
1 - Rêve Plastoc
Rêve Plastoc
-
Plastoc, plastoc, plastoc…
Le rêve, à portée de main
-
Des chignoles en plastique détraquent nos œsophages
Nous vivons chimériques sur nos rêves éveillés,
Pendant que des trafics solubles et mécaniques
Distillent aérophage nos cerveaux enrayés
De paniques et d’angoisses, de cris et de menaces,
de sirènes se noyant et de corps pendants
Que des guignols en plastique dirigent nos marécages,
les rouages se graissent à l’huile de nos genoux
-
Des remèdes à foison remplissent nos sarcophages
Qui vivra plus longtemps sans cervelle et sans nom
Sans décor en réserve, en report de conserve
Bouffera la palme d’or en avalant son nom
En avalant son nom…
-
Plastoc, plastoc, plastoc…
Le rêve, à portée de main
-
Dois-je entrouvrir la porte et laisser se froisser ?
Les années de laser dans nos substances blessées
Où plonger aspartame dans un cycle infernal
Et partir aussitôt dans du record scandale
-
Dans du record scandale
Dans un cycle infernal
-
Direction l’arbre blanc
Où l’on vide l’émaille
Qui chaque soir nous dépend
Et nous mène aux mailles
-
Direction le semblant
Où l’on séduit le mâle
Qui chaque fois nous dépend
Et nous mène à la malle
De plastoc…
2 - La Peur
La Peur
-
Lueur d’un réverbère
Une ampoule qui te guette
Un mélange d’artères
Te souffle
-
Cette lumière est amère
Au moins pour qui l’écoute
Une entrée en civière
Par le soufre
-
A trainer nos mémoires
Sur nos rêves qui s’égouttent
A crier pour plus tard
Prier, nous mis le doute
-
Et berner l’autre fois
Comme on berce l’argent
D’une gueule de je ne sais quoi
Comme le rire d’un agent
-
Comme le rire d’un agent
Comme le rire d’un agent
Comme le rire d’un agent
-
Comme le rire de l’argent
Comme le rire de l’argent
Comme le rire de l’argent
-
Comme le rire de l’argent
Comme le rire d’un agent
Comme le rire de l’argent
Comme le rire d’un agent
-
Nous écrase…
-
Rappelez-moi le monde
Comme il était avant
Avant que nos coeurs crèvent
Que nos corps soit vivant
-
Rappelez-moi la terre
Rappelez-moi le fer
Qui tranchait gorges sèches
Et rires d’allégresse
-
À trainer leurs fourrures
Sur ces dames pudibondes
À crier toute allure
Leurs rires étaient la Fronde
-
Ils criaient encore
Pour revenir aux armes
Pour revenir plus fort
Egorger de leurs lames
-
Ils criaient encore…
La peur…
3 - Laisse Aller
Laisse Aller
Entre Marie Jeanne, fais l’effet lentement
Jusqu’au fond de leurs crânes
Brille impatiemment
Érige impunément leurs chemins vers les airs
Et laisse aller doucement les ombres vers l’enfer…
-
Mords encore la poussière et réanime le ciel
Réponds de tes mouvements
Infâmes et naturels
Un regard vers devant, un autre vers l’enfer
L’un te prend par-devant, toi tu te laisses faire et …
-
Laisse aller ! Laisse aller !
Laisse aller ! Laisse aller !
-
Entre Marie Jeanne, effleure lentement
Les hommes qui te regardent et rêvent
-
Entre ma rivale, et pleure doucement
Les hommes se regardent et crèvent
-
Entre ma rivale, les fées passent lentement
Les anges et démons crânent
et sifflent en traversant
Redimensionne l’extase, à mort l’agonie
Ici plus rien ne blase ici tout est permis
-
Tu aimes ce va-et-vient, tu l’aimes grosse et dure
Tu aimes quand c’est pas bien
Et quand ça les torture
Quand les violons s’ensanglantent, que l’automne est monotone
Que la feuille morte chante
Et que le vent l’emprisonne et que tu te…
-
Laisse aller ! Laisse aller !
Laisse aller ! Ou alors ! Laisse aller !
-
Entre Marie Jeanne, effleure lentement
Les hommes qui te regardent et rêvent
-
Entre ma rivale, et pleure doucement
Les hommes se regardent et crèvent
-
Laisse aller ! Laisse aller…
-
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Nouvelles Directives
-
Ici la mort est un vieux fou avec un costume pour linceul
Des flèches lui sortent du cou, on l’aperçoit tenir une feuille
Jeunesse pointe ta mire pour balancer les ogives
Tu verras ton empire, grillé sur le qui-vive
-
Au milieu de ce grand silence sur fond d’immeubles délabrés
Ornée sur cette page blanche, l’esquisse d’un labyrinthe entier
Jeunesse ne prend pas peur, ici de rien on ne te prive
Exécute simplement, nos nouvelles directives
5 - Crash Tour N°1
Crash Tour N°1
-
Si tes éclairs ne décrassent plus tout ton sommeil
Que tu cours à rebours pour avaler tes points
Numérisé par la machine à étincelles
-
Viens prendre ta place dans le Crash Tour numéro 1
Dans Crash Tour numéro 1, pas de peine
-
Avalé par mille rivières sur la nacelle
Tu verras chèques, journées et trous sur ton chemin
-
Mais je n’irai pas plus loin
Je n’irai pas plus vite
Et je me contente enfin, et je me contente enfin
D’être souillé, par le vide…
-
Quand la stéréo claque mes esgourdilles chromatiques,
Lorsque je tic, que je me sens paratonnerre
Plus qu’un décor qui se raccorde à tous mes nerfs
-
Ma réalité c’est Crash Tour totalitaire
Dans Crash tour n°1, la fièvre monte
-
Avalé par mille rivières sur la nacelle
J’ai pris ma place dans le Crash Tour numéro 1
-
Mais je n’irai pas plus loin
Je n’irai pas plus vite
Et je me contente enfin et je me contente enfin
D’être souillé, par le vide…
-
6 - Disturbance Passagère
Disturbance Passagère
-
Le soleil brille en France
À gauche à droite
Et dans ma démence
Disturbance passagère,
Prémisse d’un souffle
Ou d’une prière
-
L’espoir enivrant fait briller
Quelques malentendus
Et nous fait oublier
Que la dépendance à la peur
Chaque jour salue
Le fond de notre humeur
-
Il paraît même que certains
Ont le pouvoir d’incompréhension
C’est dire si l’on pense à la raison
-
Dans une psychose parfaite
Un désenvase de fête
Un vase de Soissons
La came et les rats sont irradiés
Les caméras, caméléon
-
Système facile et docile
Regard livide et fier
Lorsqu’une chambre des misères se vide
Il vous faut étouffer l’affaire
-
Il paraît même que certains
On le pouvoir d’incompréhension
C’est dire si l’on pense à la raison
-
Il paraît même que certains
Ont le pouvoir d’incompréhension
C’est dire si l’on pense à la raison
-
Et tu trembles carcasse,
Et tu navigues au loin
par ces ruelles crasses
Des vipères dans les bras,
-
Par-delà des merveilles,
Au-delà des mystères
Tu crépites de rien, de rien
Tu trépides et tu saignes
-
Arrête ! Arrête ! Mais ne dis pas non !
À l’orée des mystères à la basse saison.
Momifié solitaire par les nues de misère
L’éclate ? Hein ?
-
Arrête arrête !
-
Mais ne dis rien
Par les lunes dedans, les lunes dehors,
Encore ! Rien…
-
Et tu trembles carcasse,
Et tu sais… Où tu vas…
-
Enfin les silhouettes vides s’enlisent
Les ombres s’éternisent à la vue du présent
Les phrases dans les cieux se volatilisent
Le monde est autosuffisant
7 - Directives à M. Fallus
Directives à M. Fallus
-
Monsieur Fallus,
Votre peignoir est arrivé
Monsieur Fallus,
Il est noir tiède et doux, comme vous les aimez
Monsieur Fallus,
Vos directives sociales crapahutent mais,
Monsieur Fallus,
Nous avons trouvé la solution…
-
Tombé d’escale dans l’Amourier
Monsieur Fallus n’a plus d’idées
Redevra-t-il se présenter
Ou revendre son peignoir et s’enterrer
-
Comme je vous disais Monsieur Fallus,
Nous avons trouvé la solution
Comme je vous disais Monsieur Fallus,
Il faudra faire des concessions
Et, si l’on crève tous les blaireaux sans hutte,
Les autres seront logés…
-
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, je rêve…
-
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, je rêve de migration
Et de rêve sans raison, au détour d’une plaine,
D’un printemps qui s’achève, d’un retour au néant, d’un retour au néant,
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, je rêve…
-
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, je rêve…
-
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, Monsieur Fallus,
Regardez-vous, regardez-vous,
Ici c’est la course, ici c’est la course, ici c’est la course
-
Monsieur Fallus il faudra faire des concessions…
-
Monsieur Fallus ne nous égarons plus…
-
Monsieur Fallus c’est vrai ne nous égarons plus
Les revenants, de près, n’ont jamais survécu,
Nous avons bien la force, mais le peuple au loin gronde
Certain bombent le torse d’autres amorcent les bombes…
-
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, Monsieur Fallus, je rêve…
-
Je rêve déflagration et d’accélération
Je ne rêve que misère et de chaos sans nom
Regarder vos cimetières du haut de mon balcon
Et vous voir ventre à terre, tous implorer mon nom
-
Monsieur Fallus, Monsieur Fallus,
Regardez-vous, regardez-vous,
Monsieur Fallus, c’est terminé,
Bien terminé, c’est terminé…
Anthony Guenat : basse / choeurs
Yves Oytana : guitare
Etienne Racary : batterie / choeurs
Alexandre Jobard : guitare / chant / textes
Au Carrefour Des Héros - Sortie : 23/02/2013
Album – Autoproduction – Studio Le Cube – 10 titres
1 - Zombie Braquemart
Zombie Braquemart
-
Willy sort de sa tombe il porte une robe noire
L’horlogère s’arrête, commence le cauchemar
-
Une ombre se dandine, au loin les hommes se marrent
Des plaintes sourdes émanent, c’est Willy qui démarre
-
Dans ce sombre et sordide recoin de nulle part
L’épouvante commence, la frayeur faite cauchemar
-
Willy sort du cimetière tenant son braquemart
Sa cible est verrouillée il largue les amarres
-
-
Que faire que prendre ? Se taire se pendre ?
Cet air ces cendres… ce flair scaphandre…
-
Il sent la chair ! Quel dégueulasse !
Quel émissaire ? Salace !
-
-
La course a commencé l’objectif tôt ou tard
Sera écartelé, la gueule dans l’abattoir !
-
Pour un peu de chair fraîche juste pour en avoir
Les débris de son corps tomberont dès ce soir
-
-
Le compromis est fait plus d’éliminatoire
Le mets est pris au piège, il n’y a plus d’espoir
-
Sans crainte de personne sans non plus d’exutoire
La cible est attrapée passée dans le hachoir
2 - Au fond du Sablier
Au fond du Sablier
-
J’ai troqué ma désinvolture à base de carbone,
Le noyau est trop dur dedans il n’y a personne
Plus l’étau se resserre plus l’univers oscille,
Plus les taux se resserrent plus la lune est docile.
-
Le malin ce matin a mis sa robe rouge,
Ézéchiel 5.1 ici plus rien ne bouge
J’ai glissé sur la lame et voilà que le rouge,
Alité sur la lame n’expie et ne bouge.
-
-
Et j’ai peur, du passé…
Ce monde est un mystère et je ne peux l’oublier
Et j’ai peur, de passer…
De ce monde au cimetière au fond du sablier.
-
Le malin ce matin a mis sa robe rouge,
Ézéchiel 5.1 ici plus rien ne bouge
J’ai glissé sur la lame et voilà que le rouge,
Alité sur la lame n’expie et ne bouge.
-
Et j’ai peur, du passé…
Ce monde est un mystère et je ne peux l’oublier
Et j’ai peur, de passer…
De ce monde au cimetière au fond du sablier.
3 - SpartacusUn bon gladiateur ne chante pas, il frappe !
4 - Les Chevaliers
Les Chevaliers
-
Nous sommes des chevaliers nobles servants du père
Étudiant vos mouvements de chaque bout de la Terre
Le contrôle est absolu et nous levons le poing
Droit devant !
-
Nous sommes déterminés à contrôler la Terre
Et le ciel et les airs et bientôt l’atmosphère
Dans un hymne résolu par les armes et le fer
Et le temps !
-
Nous sommes des échappés d’un système sanguinaire
Nous privant de nos sens pour mieux se satisfaire
Nous avons survécu au centre de la Terre
Et maintenant !
-
Nous allons affronter et combattre l’adversaire
Avec indépendance insistance et colère
Par le sang nous vaincrons et nous lèverons le poing
Droit devant !
-
-
Nous sommes des chevaliers nobles servants du père
Étudiant vos mouvements de chaque bout de la Terre
Nous avons survécu au centre de la sphère
Et maintenant !
5 - Tomber du Pont
Tomber du Pont
-
Je m’enrougis de ce triangle
De ces rochers qui dégringolent
Je suis la ligne, mais l’angle
Qui pointille m’affole
-
Au milieu de ces carrés blancs,
A mille lieues sous un envol,
N’inspirent que les gaz d’échappement
Et décollent
-
Dans cette mine de rien
J’esquive enfin un carré d’as
L’esquisse se casse le lien
Se lasse
-
Et j’accepte,
De tomber du pont
De m’éclater la gueule par terre
Sans information
-
Je m’étends je m’étame
Je descends me rétame
Je n’entends je m’entame
Mais quel drame ?
-
Je me noierais bien dans l’acide
D’un auxiliaire en plein effort
Mais je n’ai rien que décide
Une civière en plein essor
-
L’un différent l’autre ne ferrant
Rien qu’une canne à un panard
Une brindille tombe un coup de vent
Démarre
-
Cette énergie nue éclaire
Un bout de mercure au chrome
On attend l’ombre qui se sert
Le sérum
-
Et j’accepte,
De tomber du pont
De m’éclater la gueule par terre
Sans information
6 - Layla
Layla
-
Elle entre lentement dans la pièce sombre à leurs dépens,
Les regards sont alertes, elle presse sur l’alerte.
-
Les ombres sont figées, les regards sont souciants
Mais prisés par l’alerte, ils se croisent inertes…
-
Mordillant doucement sa lèvre rouge en provoquant.
Elle claque des doigts ! Alerte ! Elle claque des doigts ! Alerte !
-
Le regard insistant, robe rouge courte et se frottant
Réclame et déconcerte, se baisse et crée l’alerte !
-
Layla as-tu déjà, croiseras-tu, tu crois?
Un zombie sans prière, et ses bouquets d’artères?
-
Layla reprends-toi, leurs nerfs cro-ondent
Et des micros douloureux se cachent au fond de toi !
-
Layla repens-toi, leurs âmes s’inondent,
Immolées par l’essieu du sablier sans voie
-
Layla réponds-moi, quelle douce fronde ?
Partant de mon linceul remplira ton émoi !
-
Les jeux sont faits les gars, après la course le vent viendra !
S’écria la Layla, au milieu des pachas
-
Il n’y aura pas d’alerte, il n’y aura que la perte
Du vent et du fracas, de vos corps bientôt froids
-
Les gars se mirent à rire, elle ne comprit pourquoi
Mais surprise la Layla, se prit pertes et fracas
-
En deux temps, trois mouvements la horde l’attacha,
Et le bus de l’effroi, en elle s’enfonça…
-
-
Layla ça y est déjà, tu as croisé, je vois…
Des chevaliers sans foi, des mers de sang froid
Un Boby effronté, un Johnny sans pitié
Oh Layla réponds moi ? Layla ça fait quoi ?
Layla tu ne l’sais pas, mais… eux ne connaissaient pas
La Layla provoquante, la Layla emmerdante
Ou bien « LAYS ! »
Marque de chips craquantes !
-
-
Layla enivrante ou Layla enivreuse
Layla déprimante ou Layla aguicheuse
Layla irradiante ou Layla la radieuse
Layla qu’on se prise, Layla m’optimise
Layla…
Qui crève là !
Layla…
Layla…
Layla…
Layla…
-
Stop !
-
Layla reprends toi, leurs nerfs cro-ondent
Et des micros douloureux se cachent au fond de toi !
-
Layla répands toi, leurs âmes s’inondent,
Immolées par les cieux du sablier sans voie.
-
Layla réponds moi, quelle douce fronde ?
Partant de mon linceul remplira ton émoi !
-
Layla reprends toi, leurs nerfs cro-ondent
Et des micros douloureux se cachent au fond de toi !
7 - Johnny
Johnny
-
Oh Johnny c’est l’heure !
Effrontés, tes démons
Et ta peur bleue !
Marinent…
-
Ton palpitant explose !
Ton coffret se névrose.
Et ton grappin…
S’anime !
-
Ils ont eu peur de continuer
Sous les menaces du cavalier
La mort greffée au bout des mains
Et du bout des doigts leur destin
-
Ils ont eu raison de frémir
Car le cowboy en quelques tirs
Les avait tous assassinés
Et sur le sable le sang coulait
-
-
Mais non, Johnny n’a pas eu peur
Il revient, la gueule de l’ennemi
Frottant, contre le mur
-
Et le sang… le sang…
Se sent, se sent…
Et marque, et gît !
-
Crasseux, il pue…
La sueur et le bourrin
Et la poudre qui explose
Au fond des revolvers
-
Il crie, il hurle !
Son dévolu,
Sur cette fille…
Sur cette fille…
-
Elle a peur et, il aime ça !
Il aime ça, hmm… elle a peur.
Le cercle !
Sans fin…
-
Oh Johnny c’est l’heure
Mais ne craque pas !
-
Oh Johnny c’est l’heure
Mais ne craque pas !
-
Mais Johnny craque ! C’est l’heure !
Il l’emmène et… ça monte…
-
Ça monte… Ça monte…
Ça monte… Ça monte…
…
-
JOOOOEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!
-
Elle a eu raison de frémir
Car le cowboy en un seul tir
L’avait-elle bien assassiné
Et sur le sable le sang coulait…
8 - Nucléaire W-I-N 2193 (Partie 1 - Les mers glacées)Nucléaire W-I-N 2193 (Partie 1 – Les mers glacées)
9 - Nucléaire W-I-N 2193 (Partie 2 - Les hurlements des louves)
Nucléaire W-I-N 2193 (Partie 2 – Les hurlements des louves)
-
Dans les recoins des mers glacées
Gisait la chaleur des fleuves
Au fond de nos âmes encrassées
Au coin du cœur de la veuve
-
Dans les dessous de l’ignorance
Libération de la puissance
Dans les démarches de l’ignorance
Et partout…
-
Les mers s’ensanglantèrent aux bruits des canons
Le poids de leurs prières était sensation
Des années de misère pour six ans d’action
Les hurlements des loups s’élevèrent sans raison
-
Les notes des emportés,
Écrites pour cor sur des portées
Les notes des apartés
Esquivent les corps des déportés
-
Esquisser un sourire
Dans le bruit de l’abîme
Est-ce qu’ici si l’anse craque,
Et dans le bruit du BIM !
-
Les mers s’ensanglantèrent aux bruits des canons
À l’avènement nos pères retrouvèrent raison
Les hurlements des louves trouvèrent compassion
Les joies du nucléaire leurs donnèrent le son
10 - Nucléaire W-I-N 2193 (Partie 3 - Les joies du nucléaire)10 – Nucléaire W-I-N 2193 (Partie 3 – Les joies du nucléaire)
Anthony Guenat : basse
Yves Oytana : guitare
Etienne Racary : batterie / choeurs
Alexandre Jobard : guitare / chant / textes
RD2 - Sortie : 16 -01-2012
EP – Autoproduction – 3 titres
1 - Les chevaliers
Les Chevaliers
-
Nous sommes des chevaliers nobles servants du père
Étudiant vos mouvements de chaque bout de la Terre
Le contrôle est absolu et nous levons le poing
Droit devant !
-
Nous sommes déterminés à contrôler la Terre
Et le ciel et les airs et bientôt l’atmosphère
Dans un hymne résolu par les armes et le fer
Et le temps !
-
Nous sommes des échappés d’un système sanguinaire
Nous privant de nos sens pour mieux se satisfaire
Nous avons survécu au centre de la Terre
Et maintenant !
-
Nous allons affronter et combattre l’adversaire
Avec indépendance insistance et colère
Par le sang nous vaincrons et nous lèverons le poing
Droit devant !
-
-
Nous sommes des chevaliers nobles servants du père
Étudiant vos mouvements de chaque bout de la Terre
Nous avons survécu au centre de la sphère
Et maintenant !
2 - Au fond du Sablier
Au fond du Sablier
-
J’ai troqué ma désinvolture à base de carbone,
Le noyau est trop dur dedans il n’y a personne
Plus l’étau se resserre plus l’univers oscille,
Plus les taux se resserrent plus la lune est docile.
-
Le malin ce matin a mis sa robe rouge,
Ézéchiel 5.1 ici plus rien ne bouge
J’ai glissé sur la lame et voilà que le rouge,
Alité sur la lame n’expie et ne bouge.
-
-
Et j’ai peur, du passé…
Ce monde est un mystère et je ne peux l’oublier
Et j’ai peur, de passer…
De ce monde au cimetière au fond du sablier.
-
Le malin ce matin a mis sa robe rouge,
Ézéchiel 5.1 ici plus rien ne bouge
J’ai glissé sur la lame et voilà que le rouge,
Alité sur la lame n’expie et ne bouge.
-
Et j’ai peur, du passé…
Ce monde est un mystère et je ne peux l’oublier
Et j’ai peur, de passer…
De ce monde au cimetière au fond du sablier.
3 - Boby Crack
Ici pas besoin de parole car chaque Boby a sa grosse cylindrée et crève toujours au fond du caniveau.
Quelqu’il soit. Qui qu’il soit. Où qu’il soit.
Anthony Guenat : basse
Yves Oytana : guitare
Etienne Racary : batterie / choeurs
Alexandre Jobard : guitare / chant / textes
ROCK DISCOUNT - Sortie : 05-06-2010
EP – Autoproduction – 7 titres
1 - Sois PatientSois Patient
_
Eblouit par ta pleine voie, le ciel lui reste sans lune,
Sous un nuage de terre, de pierre, d’acier et d’obscurité…
Pour le feu, pour la foie, pour l’amour ou pour la fortune,
Et pour d’infinies raisons éclate l’absurdité…
_
Mais ils m’ont dit sois patient,
c’est un retour évident
Des armes et de la force, du courage qui est notre.
Mais ils m’ont dit sois patient,
_
c’est un retour évident
Des armes et de la force,
du courage qui est notre.
_
Eblouit par ton plein fracas le désert lui reste sans dune,
Depuis cette folle dérision, décision d’un homme irrité.
Par le feu de la foie, pour des terres ou pour la fortune…
Et pour de fines irraisons le temps de vivre s’est arrêté.
_
Mais ils m’ont dit sois patient,
c’est un retour évident
Des armes et de la force,
du courage qui est notre.
Mais ils m’ont dit sois patient,
C’est un retour évident
Désormais! Ais la force!
Le courage qui est notre.
2 - Norme Alitée Norme alitée
_
Pends toi aux formes les plus immondes
Rends toi conforme au moule de l’e-monde
Rends toi afforme sous peine de l’émonde
Et rebranches toi
_
C’est la vie qui te fait et l’avis te défait
C’est la vie qui te prend et l’avis te reprend
Un pour tous parfais tous pour un imparfait!
Bien vibrionnant!
_
Pends toi aux formes les plus immondes
Rends toi conforme au moule de l’e-monde
Rends toi afforme sous peine de l’émonde
Et rebranches toi
_
C’est la vie qui te fait et l’avis te défait
C’est la vie qui te prend et l’avis te reprend
Un pour tous parfais tous pour un imparfait
Enorme et alité
_
_
L’immonde vie sans couleur
L’immonde vice en couleur
L’e-monde vit sans couleur
Emondez-moi
_
Nous qui sommes angoissés par la collision soleil terre
N’entendons même pas la plainte de l’atmosphère
A genou à crier pour que l’air lui revienne
Allons tremper nos âmes dans ses pluies diluviennes
_
L’immonde vie sans couleur
L’immonde vice en couleur
L’e-monde vit sans couleur
Emondez- moi
_
Nous qui sommes angoissés par la collision soleil terre
N’entendons même pas la plainte de l’univers
A genou à prier pour que l’air nous revienne
Rendons enfin nos âmes à qui elles appartiennent
3 - Les requins
Les cris des requins blessent nos cœurs chaque jour
Epris de n’oser qu’un jour penser à nos faiblesses
Envisager l’hameçon est un signe de faiblesse
En vies âgées les âmes sondent les signes que les faibles laissent
_
One question for me
One question for you
One question for me
One question for you
_
Les cris l’air qu’un blessé d’honneur encours
Expient névrose qu’un jour, subirent nègres et négresses
Dévisagé, tué, brûlé par gentillesse
En viager ton pays vendu dans l’allégresse
_
One nation for me
One question for you
One nation for me
One question for you
_
Les cris des vauriens laissent aux mœurs chaque jour
Les prix de nausées qu’un jour pensées et monnaies tressent
Nos visages nos âmes sont, nos insignes de faiblesses
En visa j’ai l’âme sondée, signe de ma détresse
_
One question for me
One question for you
One question for me
One question for you
4 - When angels'll come
When angels’ll come
_
They have no choice,
they have to go,
everyday in,
other universe
_
they wait the moment,
they wait the light,
and they forget theim,
in a last prayer
_
They want to be ready
when angels’ll come
afraid by tomorow
afraid to be throw
_
pleasure before all,
every days,
pain after fall,
reflect and stay
_
start of new moment,
begin of night,
it’s just the present,
for a new life
_
They want to be ready
when angels’ll come
afraid by tomorow
afraid to be throw
_
Walk on a way to
heaven…
5 - Accès de rage
Accès de rage
_
Redonnez moi mon monde
Redonnez moi mes habitudes
Redonnez moi ma fronde
Permettez moi mon attitude
Il faut que je sache
Qui au fond de moi se cache
_
Permettez moi mon attitude
Permettez moi ma solitude
Permettez moi mon inquiétude
Mais redonnez moi mon amplitude
Il y a comme un accès de rage
Qui au fond de moi s’engage
_
Empêchez mes mains de trembler
Empêchez mon coeur d’exploser
Empêchez mes traits de bouger
N’hésitez pas à surdoser
Il y a comme un accès de rage
Qui au fond de moi s’engage
_
Une seconde d’hésitation
En plein coeur de l’action
Et ma réputation
S’enlise
_
Est-ce à tord ou à raison
Me donnent t’ils les bonnes leçons
Suis-je le simple roi des cons
En guise
D’un brin d’excitation
Ou d’incompréhension
Et ma belle expansion
S’attise
Est-ce à tord ou à raison
Me donnent t’ils les bonnes leçons
Suis-je le simple roi des cons
En guise
_
Ya eu un brin de tentation
Un fait un bien une adition
De peu de rien de dévotion
Beaucoup de liens, et d’émotion
Le peu de nous qui, nous engages
Est toujours mené, par la rage
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J’nai jamais voulu m’arrêter
Je voulais juste partager
Le peu de moi sil en restait
Quoiqu’il en soit ici restez
La découverte est un naufrage
Et une pensée tourne la page
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J’étais tout prêt à exploser
Tout prêt du but exposé
J’ai pleuré pleuré névrosé
J’ai juste eu peur du verbe oser
Il y a qu’il y avait la force
Et derrière nous, stoquée l’amorce
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Regarde à l’intérieur
Dans la salle d’attente
Le son est il meilleur?
Mieux ici est l’attente?
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Regarde un peu dehors
Regarde ce qu’il se passe
Regarde les gens alors
Regardes tu es las
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Regarde! Regarde! Regarde ! Regarde un peu!
Regarde! Regarde! Regarde ! Regarde un peu!
Regarde! Regarde! Regarde ! Regarde…
6 - Télè-Vision du monde
Télè-Vision du monde
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Ecoutez moi les mômes
Écoutez mon histoire
D’aussi loin que l’on se souvienne
L’homme avant tout et accessoire
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Résumons notre monde
Présumé dérisoire
En vingt quatre heures à peine
Du big bang à notre heure de gloire
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Il est minuit maintenant
Commence l’air du temps
Dans quelques heures gentiment
La vie explose dans l’océan
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Des végétaux aux dinosaures
Au glaciations à notre age d’or
Vingt trois heures quarante ont passé
Et nous nous ne sommes même pas nés
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Ca y est c’est l’heure elle a éclose
Les guerres exploses le monde cause
Par cette nouvelle invention
Appelé la télévision
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Ça y est c’est l’heure il est minuit
Regardez vous c’est aujourd’hui
Des milliers de civilisations
Passent maintenant sous les radiations
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Pixellisez
La vie le gens déjantés
Enchantez leurs avis
Déchantez leurs esprits (X4)
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Ca y est c’est l’heure elle a éclose
Les guerres exploses le monde cause
Par cette nouvelle invention
Appelé la télé-vision
7 - La route est étroite
La route est étroite
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Penche la tête à gauche à droite
Prends gardes à toi la route est étroite
Pas de remords pour les rebords
Et méfies toi de l’angle mort
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Quelques milliards de chromosomes
Crient dans le vide et ça résonne
Et quelques bouts de siliciums
Hochent la tête comme des hommes
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Aller fous le contact
Ce n’est pas le moment
Le brasser de l’air
Y’en à pas tans
Contact ton tact survivant
Survivons donc dans ces grands moments
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Quelques milliards de chromosomes
Crient dans le vide et ça résonne
Et quelques bouts de siliciums
Hochent la tête comme des hommes
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Qu’il est beau ton silence radio
Faut mieux rien dire qu’un dire en trop
Criez encore le vrai ou faut
Criez encore bandes de salauds
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Quelques milliards de chromosomes
Crient dans le vide et ça résonne
Et quelques bouts de siliciums
Hochent la tête comme des hommes
Anthony Guenat : basse
Yves Oytana : guitare
Etienne Racary : batterie / choeurs
Alexandre Jobard : guitare / chant /textes/ samples